Il est des choses que l’on ressent, il est des choses qu’on ne dit pas.
Des choses que mon humeur de femme, ne peut laisser se dévoiler.
Il est des choses que l’on dément, dont on se cache à chaque pas,
Car tout au fond de nous résonne, de l’arrogance, de la fierté
Du fond de mon éducation, viennent des mots qui me sont loi,
Et je me prive alors souvent, d’un sentiment qui réprouvé,
Laisse mon cœur en démission, de son amour et de sa voie,
Et je m’accable de tourments, prostituant ma vérité.
Alors s’enivre la rancoeur, de cette faiblesse aveuglante,
Qui pose en moi de la rancune, assaisonnant ma vanité,
Et je me perds dans la douleur, j’en fais ma maîtresse démente,
Je lui accorde la fortune, laissant mon âme se ruiner.
Et je m’enterre dans le trou que pour une autre j’ai creusé,
Ne voyant pas au fond de moi, le flux de ma cupidité.
Mais c’est alors que tout à coup, vient une étoile de bonté,
Qui cherche à réveiller en moi, la flamme de l’humilité.
Et ma conscience de surcroît, s’éveille et vient se révolter,
Me secouant comme il se doit, de m’être si loin égaré,
De ce chemin tracé pour moi, loin de ces sentier encaissés,
Et je recule, pas à pas, un peu honteuse mais soulagée.
Alors voilà pourquoi papa, je viens te demander pardon,
D’avoir si tôt serré le poing, alors que ta main se tendait,
Et je te serre contre moi, car dans tes bras il fait si bon.
Qu’importe l’avis des voisins… Mon sang au tien est bien lié !